L’agriculture en zone sèche : le cas de l’Androy en janvier 2016

Cette année 2016 commence très mal pour les populations de la zone sèche dans le Sud de Madagascar. Depuis la mi-décembre, les pluies ont été quasi-nulles entrainant des pertes considérables sur les parcelles de production. Le maïs, culture de faible résistance à la sécherresse mais pourtant principale céréale cultivée, n’a pas supporté ces conditions. Le niébé, autre culture importante n’a guère mieux résisté.

Cependant, des résultats remarquables ont été obtenus avec certaines cultures, pour les paysans ayant semé tout au début de la saison des pluies, en octobre. Malgré l’absence de précipitations et  les vents secs, les champs de mil ICMV Wbr 221, une variété sélectionnée par l’ICRISAT et diffusée cette année par le CTAS (Centre Technique Agroécologique du Sud) donne des résultats plus que satisfaisants. Des producteurs de semences, partenaires du CTAS  expliquent n’avoir bénéficié que de deux pluies sur les parcelles d’Erakoke, dans le district d’Ambovombe, par exemple. Leurs parcelles semblent pourtant en excellent état. Ces nouvelles variétés de mil, armées de piquants (aristations) sont par ailleurs difficilement attaquables par les oiseaux et aucun dommage n’a été constaté sur les épis.

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